mardi 17 février 2009

Communication exolingue, cours du 17 février 2009

RAL : recherche en acquisition des langues.
-formaliste
-fonctionnaliste

Formaliste= je m’intéresse à la forme. Il n’a pas acquis telle forme= l’imparfait.
Fonctionnaliste= mise en lien de la forme avec la fonction. Par exemple, il est difficile de faire comprendre quand utiliser le passé composé. Même si l’apprenant connaît très bien toutes ses formes…//communicationnel


Traitement des données qui va évoluer lors de l’acquisition.
A partir des années 80, premiers travaux sur l’acquisition :

-Fin années 70/début 80 : projet ZIZA. Concerne l’acquisition de l’allemand par des travailleurs immigrés. On a d’abord fait une étude transversale (synchronique) puis une étude longitudinale (diachronique).
Etude longitudinale permet de voir le développement de l’acquisition.
On a pu dégager 5 étapes ou stades :
-SVO : sujet-verbe-objet.
-L’adverbe en début d’énoncé
-Séparation des composantes fléchies et non fléchies du verbe (=conjuguées non conjuguées)
-Inversion du sujet
-construction de sujet plus complexes et apparition des subordonnées.

Au niveau synchronique, la langue de l’apprenant montre une systématicité propre. Au niveau diachronique, les apprenants passent par les mêmes stades quelque soit leur langue source.
ZIZA : acquisition d’une seconde langue par des apprenants immigrés.

-Ensuite un second projet : le projet ESF (Fondation Européenne de la Science)



Un très gros projet.
Même langue cible avec langues sources différentes.
Même langue sources avec langues cibles différentes.
On cherchait à définir les moyens de temps et d’espace ;
-le développement du lexique
-les phénomènes de malentendu et de compréhension
-les phénomènes de rétroaction dans les évènements

3 stades :
-variété pré-basique
-variété basique ou lecte de base
-variété post-basique

Pré-basique=
Un vocabulaire très restreint, l’apprenant va juxtaposer des lexèmes. Production très dépendante du contexte. Pas de morphologie verbale.
Ex= on présente au sujet un film et on lui demande de décrire une scène+ un objet dans l’espace.
Les apprenants vont pour décrire dire stylo, table, sans structuration autre que cette juxtaposition.

Apparition d’une morphologie extrêmement limitée.
Structure du discours qui va fonctionner selon le topic-focus
Topic : ce dont ce je parle
Focus : information sur ce dont je parle (pas sûr)
Ex=moi conduire voit
A ce stade de l’acquisition est observable le phénomène de fossilisation= un arrêt du développement de l’acquisition
Structuration du discours et lexique qui peuvent suffire à remplier des objectifs de communication rudimentaire, ce qui explique fossilisation.

La variété post-basique :
Complexité dans la morphologie verbale. Apparition de la subordination. Discours de plus en plus complexe.

-Le projet Interfa
//Suède
Propose un continuum d’acquisition avec 5 stades différents :
-pré-basique//ESF (organisation nominale uniquement puis topic-focus)
-basique//ESF
-correspond à différentes stades post basiques : on observe un continuum, un développement des classes fermées (classes ouvertes/fermes// classes lexicales/grammaticales). Le lexique (classe ouverte) continue à se développer.
-les lectes avancés : systématisation de la morphologie flexionnelle et développement d’énoncés plus complexes
-le niveau casinatif : maîtrise de la grammaire mais on va observer des différences dans l’organisation discursive.

-La phase suivante du proet ESF : Projet Structure du Lecte des apprenants.
//Klein et Perduc 97
//Watorek 98
//Perduc 2000
Différentes langues sources/ cibles pour voir comment les connaissances ( ?) des apprenants évoluent et selon quels facteurs
Deux axes de recherche : l’organisation du discours et les particules/phénomènes de portée.
Ex : Pierre au moins a apporté un gâteau
Au moins, Pierre a apporté un gâteau.
Pierre a apporté un gâteau au moins.
Place de au moins varie :
« au moins » porte dans 1 sur Pierre
Dans 2 ?
Dans 3 sur gâteau.
On appelle ça en anglais le « scope » : quel élément va changer l’aspect sémantique, le sens que ce mot apporte dans la phrase. Ces particules de portées se retrouvent souvent en français avec les adverbes.

Les facteurs qui déterminent les processus d’acquisition :
Klein W. (1989), L’acquisition d’une langue étrangère, Armand Colin, Paris
Propose trois ensembles de facteurs qui vont déterminer le processus d’acquisition et le niveau qu’il a atteint.
-la pulsion à apprendre
-la disposition cognitive et la capacité linguistique
-l’accès à la langue

La pulsion :
Deux types de motivation à apprendre une langue :
1) la motivation sociale ou intégrative (pour le travail…)
2) la motivation instrumentale (ma motivation à communiquer avec les natifs)
+les attitudes (face à la langue et à l’apprentissage de cette langue) : quelles sont les représentations de cette langue et de son apprentissage ?
//réticence de certains parents d’envoyer leurs enfants en classe d’allemand.
Représentation : image que je rattache à quelque chose mais qui va être évolutif
Stéréotype : image que je rattache mais qui reste figé.
Langue et identité sont liées. Je peux avoir peur d’apprendre une autre langue à cause d’une peur à perdre mon identité.

La dispo cognitive et la cap. ling
Mon acquisition dépend aussi de mes capacités à apprendre cette langue et à mon inter langue qui contribue à me faciliter la mise en place de certaines stratégies.

L’input+ possibilité de communiquer en L.C. : l’accès à la langue

La langue à laquelle je vais être exposé ne va pas forcément être la langue normée. Il va y avoir adaptation des deux sujets.
Le natif va mettre en place un xenolecte= il va adapter sa langue pour que l’intercompréhension soit maximale. Par exemple, au niveau phonologique on articule, on ralentit notre débit et on met des pauses qu’on ne mettrait pas si on parlait avec un autre natif.
Au niveau morphologique : (morphologie= comment les mots sont organisés en morphème) utilisation des formes les plus simples, j’évite d’utiliser le subjonctif, les adverbes…
Au niveau syntaxique : des phrases simples, éviter d’avoir recourt à des phrases trop complexes.
Au niveau du lexique : j’ai recours aux mots les plus fréquents ou les plus simples, ainsi qu’à des périphrases pour revenir sur mes propos.


Je vais faire tout cela en fonction des compétences que je prête à mon interlocteur. Mais ces hypothèses peuvent être fausses dans certains cas.
Possibilité de communiquer qui va permettre d’évoluer dans son acquisition.
Le non-natif va confronter sa production et celles de ces interlocuteurs plus compétents (natifs) pour faire évoluer sa propre langue en vérifiant si les hypothèses qu’il a pu émettre sont vraies ou non, en faisant évoluer son inter-langue.

Comment communiquer lorsqu’on ignore la langue de l’autre.

Reçu
//François Grosjean, Le bilinguisme et le biculturalisme
//De Pietro (lire pour le 24 février, repérer les notions+les définitions…)

Opposition langue/discours
//Saussure
Discours=langue en contexte
Langue= système, code
//Dictionnaire de Cucq (pratique pour revoir certaines notions de base)

//texte 21 dans bibliographie
Porquet a utilisé « exolingue » comme «celle qui s’établit entre individu ne disposant pas d’une L1 commune ». S’oppose à la notion de pendolingue.
Difficulté de délimiter dans certains cas l’exolingue de l’indolingue.
Les participants ne peuvent ou ne veulent communiquer dans une langue maternelle commune. Soit parce qu’ils n’ont pas de langue maternelle commune, soit parce qu’ils choisissent de communiquer autrement.
Les participants sont conscients de cet état de fait, notamment de la dissymétrie de leurs compétences. La communication exolingue est structurée pragmatiquement et formellement de cet état de fait.

Bifocalisation>Bonge P.
Focalisation sur le contenu et sur la forme.
Les séquences latérales : quand je parle à quelqu’un qui n’est pas natif, ce dernier quand il n’est pas sûr va peut-être faire une intonation montante pour montrer qu’il ne comprend pas. (paraverbal)
Modification du comportement en fonction de stratégie de communication.


Les typologies de communication exolingue :
-Les langues dont dispose le locuteur et le degré de maîtrise
-Le milieu de l’interaction (dans quel contexte sociolinguistique ?)
-Le cadre situationnel de l’interaction
-les types d’interaction
-le contenu de l’interaction

Dernier point : le lien entre interlangue, acquisition et exolingue à travers la relation d’échange des interlocuteurs.
Ces représentations vont déterminer un choix de conduite de langage
+ Voir comment se fait la gestion du discours selon la situation selon son déroulement et selon comment s’adaptent les locuteurs et font se développer l’interaction.
Comment un interlocuteur non natif apprend en communiquant. Les deux interlocuteurs sont conscients de cet état de fait et vont mettre ne place des relations parallèles.

Problématiques de l’enseignement du 16 février

Cours 1, Les notions de base :

Les liens apprenants/ professeur :

Les stratégies d’apprentissage :
Deux types de stratégie
-les stratégies directes : ce qui concerne directement la langue
-les stratégies indirectes// aller à la maison du Japon pour des apprenants japonais

Le contrat didactique :
Ente l’enseignant et l’apprenant.
=les comportements spécifiques attendus de l’élève et du professeur.
Spécifique= lié à la matière enseignée

Qu’est-ce que le professeur attend des apprenants ? et vis et versa ?
La communication : une écoute.
Le professeur attend des apprenants des réponses développées. (pas simplement oui ou non) et qui ne soient pas forcément vraies. C’est ce qu’on appelle le contrat de fiction en classe de langue. Le but est de faire parler les apprenants. Il n’y a pas de mensonge en classe de langue. On n’est pas tenu de raconter la vérité.
On parle pour parler.

Question de l’utilisation ou pas de la langue maternelle.
Dans quelles circonstances l’utilisent-on ? Et parfois il est n’est pas possible de l’utiliser car les apprenants sont issus de langue maternelles différentes.

A ne pas confondre avec le contrat pédagogique qui n’est pas lié à la matière.

Mais parfois la distinction entre didactique et pédagogique n’est pas évidente.

Les conventions pédagogiques :
//Les comportements de l’enseignement en général.
Doit-on se lever ? Comment prend-on la parole… ?

Des effets sur l’apprentissage et l’enseignement. Pour démontrer ces effets, des expériences dans des classes. On propose à des élèves un problème : sur un bateau il y a vingt cinq chèvres et trente moutons, quel est l’âge du capitaine. La plupart des élèves font l’addition.
//ne réfléchissent pas.
En classe de langue, par exemple, il peut y avoir une habitude consistant à répéter la correction. Les apprenants regardent plus le niveau de difficulté d’un texte que le sujet du texte quand ils le reçoivent.

//triange didactique :
Enseignant/ apprenant/ Savoir
Des liens entre les trois éléments


Les liens enseignants/ savoirs :

Le savoir savant= le savoir crée par le chercheur.
L’enseignant prend le savoir savant et le transforme en savoir à enseigner= la transposition didactique.

Le savoir savant n’est pas la seule chose à transmettre.
Il y a aussi la composante culturelle.

Il y a un élément moins présent que les deux autres.
Toute pédagogie se construit sur l’effacement de l’un de ces trois éléments (professeur/ savoir/ apprenant).
Professeur absent : vers le travail en groupe…
Avec un apprenant moins présent : relation pédagogique qui privilégie le rapport savoir/ professeur.
Avec un savoir moins présent : aspect ludique ou pratique.


Les méthodologies mettent un des aspects du triangle didactique en avant d’une certaine manière. Peuvent être différenciées par ces singularités.


La langue comme objet d’enseignement :

L’objet d’enseignement= les moyens en apprentissage de langue étrangère.
On enseigne la langue en ayant recourt à la langue.

La langue= un système et un moyen de communication.
Dans le système, l’élément le plus petit : phonème// phonologie (les sons dans l’usage) et la phonétique (les sons isolés).
En cours de langue c’est le plus souvent la phonétique qui nous intéresse. Comment prononce-t-on le son « e » par exemple…
Avec les phonèmes on forme les syllabes.
Avec les syllabes on constitue les morphèmes= unité significative.
Après se trouvent les mots. Avec les mots se font les phrases. Avec les phrases, les discours/textes.
Le sens commence donc avec les morphèmes.

Quand on commence à apprendre une langue, on n’insiste par sur les phonèmes et la prononciation. Est-ce paradoxal ? Dépend si l’on juge que la prononciation est importante ou non.

Autonyme= un mot qui signifie un mot.
« Prendre, c’est un verbe. » Dans cette phrase, « prendre » ne renvoie pas à l’action mais au mot en lui-même.
On utilise souvent les mots comme autonyme dans les classes de langue.

Une hypothèse :
Les blocs de mots qui ont un sens. Dans la tête, existe en tant que bloc. Par exemple : « ça y est ! ».

Tout cela, c’est le système. Les chercheurs ont tenté de créer des savoirs qui comprennent tout ce système.

A quoi sert le système ? Dans une perspective d’enseignement des les langues, on a tendance à aller vers le communicationnel et donc à réduire la langue à sa fonction communicative.

Comment communique-t-on ?
Pour communiquer il faut deux locuteurs, ayant le même code, une intention communicative.
Les locuteurs vont vouloir dire quelque chose, choisir un lien pour pouvoir dire ce qu’ils veulent dire.

Pour quelqu’un qui apprend une langue étrangère, qu’est-ce qui se passe ?
Il essaye de former des phrases avec le système qu’on lui a transmis.

En règle général, un locuteur produit un message pendant que l’autre le reçoit et l’interprète.

Il y en plus de la transmission du message, lors d’une communication, un effet sur l’autre, on agit sur lui = une interaction.

Les actes de paroles :

« c’est fini dans 5 min »= je préviens, j’informe
« je suis désolé pour… »= je m’excuse
« ce que pensent les hommes, vous le saurez le 11 février »= une annonce et une promesse

=une action verbale.
Quand on parle, on produit des actes.

La méthodologie communicative est fondée sur les actes de parole.

Le système de référence classique= on choisit le manuel qui nous plait.
Mais avec la pratique, comment fait-on ? On parle de pratique de référence. On va enseigner un français dit « standard ».
Le français sur objectif spécifique= le contenu dépend de certains objectifs (j’enseigne à des ingénieurs = je dois corriger mon français de référence).
Mais en même temps, les variations font partie du français. Donc il peut être important de mettre en doute cette notion de français standard. (la langue est vivante donc variable).

Langue maternelle// langue première= la langue apprise dans le milieu familiale
Deux langues maternelles : est-ce possible ? Extrêmement rare, il faut la même exposition à la langue, que les deux parents soient bilingues, que l’enfant fasse ensuite sa scolarité dans une école bilingue…
Mais varie selon les linguistes : pour certains une pratique suffisante de deux langues, pour d’autres, les plus radicaux, une maîtrise identique.

Langue seconde= langue de scolarisation.
//les enfants étrangers qui après leur arrivée en France sont scolarisés.
Au Canada par exemple, le français est langue seconde car ne peut pas être appelé langue étrangère puisqu’est langue officielle.

Langue étrangère : n’est pas langue maternelle et n’est pas langue seconde.

Le français langue étrangère : le français pour les étrangers qui n’ont pas l’intention de s’installer en France.

Le français langue seconde : ne s’enseigne pas de la même façon que le FLE puisqu’il n’y a pas les mêmes exigences, ni les mêmes besoins.

Langue source/ langue cible.
Langue source : langue d’origine//langue maternelle.
Langue cible : langue que l’on apprend/ enseigne.

Cf. CUQ, dictionnaire didactique de langue.

Plan du cours :

-Les notions de base.
-théorie de l’apprentissage/ théorie de l’acquisition.
-méthodologies de l’enseignement : méthodologie et méthode.
-les principes de communication.
-les acteurs dans l’enseignement de langue (CECR).
-les publics d’apprenants.
-les styles d’enseignement : comment se forme un style d’enseignement ?
-les interactions en classe de langue : comment les gère-t-on ? les déclenche-t-on ?...
-les pratiques de transmission.
-un cours d’observation à partir d’une vidéo+ les questions de faute et d’erreur.
-le partiel : devoir sur table.

Test en ligne pour connaître son niveau selon le CECR :
Voir le site « Dialangue » ou « dis la langue ». Possibilité de demander le test en envoyant un mail au professeur.

Vera_delorme@yahoo.fr

jeudi 12 février 2009

Cours Grammaire et discours 12 février 2008 :

Grammaire= mécanismes qui participent à la formation des phrases.

Suppose un objet phrase.

Au-delà de la phrase= le discours.
Mais pour faire cette séparation, qu’est-ce qu’une phrase ?

Est-ce que c’est une catégorie qui justifie que la grammaire soit ainsi faite.

Chomsky par exemple justifie le domaine de la phrase. La phrase est défini par un ensemble de contraintes.

Quelques exemples : le phénomène d’accord du genre

{elle}

1) a.Marie est petite / *petit

« Petit » serait une erreur.

b.Marie vient de naître. Elle est petite. Il est petit.

Peut être correct avec le bon scénario.

La contrainte qui intervient n’est pas de même nature que la contrainte « Marie est petit » où il n’y avait pas besoin de remédier par une situation.

Cet exemple peut nous montrer qu’on peut faire une distinction entre grammaire de la phrase et grammaire du discours. a= grammaire phrase/ b=gram discours.

2) a.Marie avait juré aux enfants d’être active/ *actifs

b.Les enfants protestent : Marie leur avait juré d’être active/ *actifs

« Jurer » est un verbe de contrôle sujet. Tout prédicat a un sujet en grammaire générative. « Suggérer » est un verbe à contrôle objet.

« jurer » est un verbe à contrôle sujet. Une propriété relative à la valeur de la phrases.

Important= la relation de contrôle.

Dans b) je crée un contexte un discursif et on voit que le contexte n’a pas d’effet sur l’acceptabilité.

3)a. Marie souhaite que Jean {*part/parte}

Une dépendance entre le verbe et le sujet.

b. Marie espère que Jean {partira/parte*} (cette fois= indicatif)

c. Marie exprime son souhait le plus cher : que Jean parte/*partira

d. Marie exprime son espoir le plus fou : que Jean parte/ *partira

Avec c et d = comme si on était dans une phrase du type : c’est [ que …soit….] qui est le … de Paul.

On voit bien dans ces exemples que le contexte discursif n’influe pas sur l’acceptabilité des phrases.

Dans a et b, la phrase est sujette au principe syntaxique.

Il est intéressant de séparer les domaines de la grammaire de la phrase de celui du discours.

Co Vet :

Charlie Brown courait à toute vitesse :

a. Il était un pirate désormais et il serrait son butin contre lui. (devient acceptable, le « il, à partir du moment où on a recourt au point de vue interne.

b. c’était un pirate…

Ainsi contrairement aux apparences, « il était un pirate » peut continuer la phrase de manière correcte.

Le discursif a ici une influence sur l’acceptabilité de la phrase.

Mais on a pu voir précédemment qu’il y a un nombre de règles qui ne peuvent s’observer au niveau de la phrase.

Qu’est-ce qu’on fait au-delà de phrase et comment on relie la phrase au discours ? Voilà tout le problème du cours.

On ne peut pas parler de grammaire du discours sans certainement renier la notion de phrase au final.

Comment faire le lien avec le discours quand on est du point de vue de la syntaxe et de la phrase ?

Une théorie qui représente la grammaire de la phrase : la grammaire générative.

Elle s’occupe de dégager les contraintes, les mécanismes qui constituent les phrases et qui sont responsables des effets interprétatifs qui en résultent.

D’un autre côté il y a ceux qui s’occupent du discours. En ddle, le discours est très important, la fonction communicative du langage.

En quelque sorte Chomsky nie la fonction centrale du langage. Il ne sert pas uniquement à communiquer.

Donc une perspective différente.

DDLE> vers une didactique fonctionnaliste. Insiste beaucoup sur le fait que les frontières de la phrase tuent la pensée// pareil pour la traduction.

(5) Il n’y avait rien dans la maison

a. Marie avait faim mais […]

b. La police pouvait fouiller tant qu’elle voulait […]

Le « rien » dans la maison n’est plus du tout le même.

(6) Why was my friendship with Bobby restricted to walking to and from school ?

a) Being a child, I had a child’s intolerance of mystery and vagueness, so I kept after mu mother relentlersly.

b)To this day, various mysteries of my childhood remain unsolved.

Dans a la question émane de l’enfant qu’il était; alors que dans b c’est l’adulte.

Une phrase ne peut s’intéresser que dans son contexte.

D’autres exemples, où une phrase prise isolément peut être très difficile à interpréter.

(7) a.Il a posé la main velue sur le piano.

b.Il s’est cassée la main velue.

« La » a valeur de possessif.// inaléniable

(8) Il a posé sa main velue sur le piano.

(9) Il a posé la main droite/ gauche sur le piano.

Donc une présupposition associée à ces phrases. Que dans tout humain, il y a mains, pieds, nez…

On peut créer ces catégories, elles sont rattachées à la dimension contextuelle. Malgré ce rapport au contexte, on peut envisager derrière tout ça des structures, que les mains correspondent à tel type d’objet précis allié à une structure.

Quand on enregistre quelqu’un : on n’entend pas non plus les limites des phrases.

On pourrait s’appuyer dessus pour dire que la phrase est un artefact, un produit des linguistes.

Ce cours pour montrer qu’il y a deux points de vue différent : la syntaxe générative et de l’autre côté la didactique fonctionnaliste.

Le problème de la variation, comment on peut rendre compte des variations.

D’une part des contraintes qui sont présentes dans toutes les langues : une grammaire universelle. Et de l’autre côté des grammaires qui varient.

Sur les propriétés constantes, tout le monde n’est pas d’accord :

Pour Chomsky= problème formel// lié aux modulations de la cognition. Différents logiciels, un logiciel qui rend compte des sons, un qui rend compte de la vue, un du langage

Pour d’autres= problème lié à la construction humaine, il n’y aurait pas de module spécifique au langage// vers une approche communicationnelle.

Mais très difficile de répondre à ces questions, il faut un très fort recul qu’un semestre ne permet pas.

Par contre, concernant la variation plus de questionnement,

Chomsky a proposé de « paramétriser » la grammaire universelle.

Certaines classes peuvent avoir deux valeurs.

Pour Chomsky l’enfant nait avec des propriétés qui ont des valeurs qui ne sont pas paramétrés. Ensuite, il va entendre de la langue L qui va lui faire fixer ses paramètres. Explication interne des variations.

Possible aussi d’expliquer que la variation vient du lexique lui-même. Des problèmes de difficulté de combinaisons. Une autre explication interne des variations.

Voir le polycopié travail à fournir : tout ce qui tourne autour des pronoms tourne autour de notre sujet sauf « se ».

Pour DDLE, un dossier avec comme point de départ un point de vue contrastif se prête particulièrement bien à notre dossier.

Ou alors possibilité d’une optique plus épistémologique ou théorique. Critique d’une notion à travers plusieurs textes.

Différents points qui seront abordés pendant le cours :

Les termes d’injures du genre « l’imbécile, l’idiot, l’affreux »

L’honorificité et la politesse : leur source est très intéressante, quels pronoms on utilise> quelles relations phrases discours, d’où vient l’effet déshonorifiant au niveau grammatical. Pourquoi tu dévalorise alors que vous valorise ?

Pourquoi la forme « vous » favorise l’honorificité.

La déixis. Les démonstratifs. Pourtant ces démonstratifs sont très différents d’une langue à l’autre. Comparer deux langues l’une avec l’autre.

L’article défini.Variation d’une langue à l’autre. L’indéfinitude/ la définitude. Comment est-ce qu’on les marque ?

La pragmatique recouvre un certain nombre de question. Nous allons commencer lors de ce cours à balayer plusieurs de ces champs. (les différents domaines de la pragmatique).

Dans une seconde partie, nous étudierons certains cas et étudierons les relations entre notions et discours.

Et pour conclure, une réflexion sur la question « certaines langues sont-elles plus pragmatiques que d’autres »

mercredi 11 février 2009

Note sur la grève:

Lundi à midi devant la salle des profs de FLE (3ème étage du bâtiment A): réunion concernant la grève avec nos deux responsables étudiants.

Note sur la grève:

Mme Carlo est présente, accueille les étudiants mais ne fait pas cours.

Note sur la grève:

Les profs sont présents mais les cours n'ont pas lieu! Notre UFR, l'UFR8 si je ne me trompe pas, est en grève jusqu'à nouvel ordre.
La seule prof à assurer les cours est Mme Delorme je crois (à vérifier)

Cours composante culturelle séance 12/02/09

Comme je l'ai dit, je mets en ligne mes cours. Je n'arrive pas à joindre mon document en tant que lien alors j'ai collé ci-dessous tout le texte (ce n'est pas très long puisque c'est la grève). Je réfléchis à une nouvelle solution. N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires et à me dire si vous avez des idées ou si ça vous est utile (ça me motivera pour continuer de le faire)

N'oubliez pas qu'il n'y a pas cours de "composante culturelle" la semaine prochaine!

"Présentation du cours :

Trois parties dans le cours
1) une partie théorique : question de la culture et de la civilisation. Débat
2) les méthodes de langue : la réflexion sur la dimension culturelle. S’intéresser aux méthodes qui ont réfléchit à cet enseignement particulier.
3) les quatre dernières séances sont consacrées à la rédaction d’un dossier sur une question relative à la composante culturelle. Faire des dossiers sur des éléments très peu traitées (faire le livre de l’élève)

L’évaluation :
-un exposé ou une fiche de lecture d’un livre au choix dans la liste
-une petite évaluation de notions (mais pas noté).
-le dossier (travail de groupe).

Voir la bibliographie.
Choisir certains ouvrages dans la liste aller plus loin.

Réfléchir sur comment peut se poser pour nous la question de l’interculturel dans l’enseignement des langues.

Sur les stages MAE :
Deux limites, il faut avoir moins de 31 ans et il faut être de nationalité européenne.
+ être prêt à faire son MASTER en deux ans.

+l’AUF propose des stages.
Voir avec Pierre Martinez.

La MISEFA : convention avec les universités américaines.
Plusieurs étages, des postes de lecteurs, et aussi d’étudiants."