mardi 17 février 2009

Problématiques de l’enseignement du 16 février

Cours 1, Les notions de base :

Les liens apprenants/ professeur :

Les stratégies d’apprentissage :
Deux types de stratégie
-les stratégies directes : ce qui concerne directement la langue
-les stratégies indirectes// aller à la maison du Japon pour des apprenants japonais

Le contrat didactique :
Ente l’enseignant et l’apprenant.
=les comportements spécifiques attendus de l’élève et du professeur.
Spécifique= lié à la matière enseignée

Qu’est-ce que le professeur attend des apprenants ? et vis et versa ?
La communication : une écoute.
Le professeur attend des apprenants des réponses développées. (pas simplement oui ou non) et qui ne soient pas forcément vraies. C’est ce qu’on appelle le contrat de fiction en classe de langue. Le but est de faire parler les apprenants. Il n’y a pas de mensonge en classe de langue. On n’est pas tenu de raconter la vérité.
On parle pour parler.

Question de l’utilisation ou pas de la langue maternelle.
Dans quelles circonstances l’utilisent-on ? Et parfois il est n’est pas possible de l’utiliser car les apprenants sont issus de langue maternelles différentes.

A ne pas confondre avec le contrat pédagogique qui n’est pas lié à la matière.

Mais parfois la distinction entre didactique et pédagogique n’est pas évidente.

Les conventions pédagogiques :
//Les comportements de l’enseignement en général.
Doit-on se lever ? Comment prend-on la parole… ?

Des effets sur l’apprentissage et l’enseignement. Pour démontrer ces effets, des expériences dans des classes. On propose à des élèves un problème : sur un bateau il y a vingt cinq chèvres et trente moutons, quel est l’âge du capitaine. La plupart des élèves font l’addition.
//ne réfléchissent pas.
En classe de langue, par exemple, il peut y avoir une habitude consistant à répéter la correction. Les apprenants regardent plus le niveau de difficulté d’un texte que le sujet du texte quand ils le reçoivent.

//triange didactique :
Enseignant/ apprenant/ Savoir
Des liens entre les trois éléments


Les liens enseignants/ savoirs :

Le savoir savant= le savoir crée par le chercheur.
L’enseignant prend le savoir savant et le transforme en savoir à enseigner= la transposition didactique.

Le savoir savant n’est pas la seule chose à transmettre.
Il y a aussi la composante culturelle.

Il y a un élément moins présent que les deux autres.
Toute pédagogie se construit sur l’effacement de l’un de ces trois éléments (professeur/ savoir/ apprenant).
Professeur absent : vers le travail en groupe…
Avec un apprenant moins présent : relation pédagogique qui privilégie le rapport savoir/ professeur.
Avec un savoir moins présent : aspect ludique ou pratique.


Les méthodologies mettent un des aspects du triangle didactique en avant d’une certaine manière. Peuvent être différenciées par ces singularités.


La langue comme objet d’enseignement :

L’objet d’enseignement= les moyens en apprentissage de langue étrangère.
On enseigne la langue en ayant recourt à la langue.

La langue= un système et un moyen de communication.
Dans le système, l’élément le plus petit : phonème// phonologie (les sons dans l’usage) et la phonétique (les sons isolés).
En cours de langue c’est le plus souvent la phonétique qui nous intéresse. Comment prononce-t-on le son « e » par exemple…
Avec les phonèmes on forme les syllabes.
Avec les syllabes on constitue les morphèmes= unité significative.
Après se trouvent les mots. Avec les mots se font les phrases. Avec les phrases, les discours/textes.
Le sens commence donc avec les morphèmes.

Quand on commence à apprendre une langue, on n’insiste par sur les phonèmes et la prononciation. Est-ce paradoxal ? Dépend si l’on juge que la prononciation est importante ou non.

Autonyme= un mot qui signifie un mot.
« Prendre, c’est un verbe. » Dans cette phrase, « prendre » ne renvoie pas à l’action mais au mot en lui-même.
On utilise souvent les mots comme autonyme dans les classes de langue.

Une hypothèse :
Les blocs de mots qui ont un sens. Dans la tête, existe en tant que bloc. Par exemple : « ça y est ! ».

Tout cela, c’est le système. Les chercheurs ont tenté de créer des savoirs qui comprennent tout ce système.

A quoi sert le système ? Dans une perspective d’enseignement des les langues, on a tendance à aller vers le communicationnel et donc à réduire la langue à sa fonction communicative.

Comment communique-t-on ?
Pour communiquer il faut deux locuteurs, ayant le même code, une intention communicative.
Les locuteurs vont vouloir dire quelque chose, choisir un lien pour pouvoir dire ce qu’ils veulent dire.

Pour quelqu’un qui apprend une langue étrangère, qu’est-ce qui se passe ?
Il essaye de former des phrases avec le système qu’on lui a transmis.

En règle général, un locuteur produit un message pendant que l’autre le reçoit et l’interprète.

Il y en plus de la transmission du message, lors d’une communication, un effet sur l’autre, on agit sur lui = une interaction.

Les actes de paroles :

« c’est fini dans 5 min »= je préviens, j’informe
« je suis désolé pour… »= je m’excuse
« ce que pensent les hommes, vous le saurez le 11 février »= une annonce et une promesse

=une action verbale.
Quand on parle, on produit des actes.

La méthodologie communicative est fondée sur les actes de parole.

Le système de référence classique= on choisit le manuel qui nous plait.
Mais avec la pratique, comment fait-on ? On parle de pratique de référence. On va enseigner un français dit « standard ».
Le français sur objectif spécifique= le contenu dépend de certains objectifs (j’enseigne à des ingénieurs = je dois corriger mon français de référence).
Mais en même temps, les variations font partie du français. Donc il peut être important de mettre en doute cette notion de français standard. (la langue est vivante donc variable).

Langue maternelle// langue première= la langue apprise dans le milieu familiale
Deux langues maternelles : est-ce possible ? Extrêmement rare, il faut la même exposition à la langue, que les deux parents soient bilingues, que l’enfant fasse ensuite sa scolarité dans une école bilingue…
Mais varie selon les linguistes : pour certains une pratique suffisante de deux langues, pour d’autres, les plus radicaux, une maîtrise identique.

Langue seconde= langue de scolarisation.
//les enfants étrangers qui après leur arrivée en France sont scolarisés.
Au Canada par exemple, le français est langue seconde car ne peut pas être appelé langue étrangère puisqu’est langue officielle.

Langue étrangère : n’est pas langue maternelle et n’est pas langue seconde.

Le français langue étrangère : le français pour les étrangers qui n’ont pas l’intention de s’installer en France.

Le français langue seconde : ne s’enseigne pas de la même façon que le FLE puisqu’il n’y a pas les mêmes exigences, ni les mêmes besoins.

Langue source/ langue cible.
Langue source : langue d’origine//langue maternelle.
Langue cible : langue que l’on apprend/ enseigne.

Cf. CUQ, dictionnaire didactique de langue.

Plan du cours :

-Les notions de base.
-théorie de l’apprentissage/ théorie de l’acquisition.
-méthodologies de l’enseignement : méthodologie et méthode.
-les principes de communication.
-les acteurs dans l’enseignement de langue (CECR).
-les publics d’apprenants.
-les styles d’enseignement : comment se forme un style d’enseignement ?
-les interactions en classe de langue : comment les gère-t-on ? les déclenche-t-on ?...
-les pratiques de transmission.
-un cours d’observation à partir d’une vidéo+ les questions de faute et d’erreur.
-le partiel : devoir sur table.

Test en ligne pour connaître son niveau selon le CECR :
Voir le site « Dialangue » ou « dis la langue ». Possibilité de demander le test en envoyant un mail au professeur.

Vera_delorme@yahoo.fr

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