jeudi 12 février 2009

Cours Grammaire et discours 12 février 2008 :

Grammaire= mécanismes qui participent à la formation des phrases.

Suppose un objet phrase.

Au-delà de la phrase= le discours.
Mais pour faire cette séparation, qu’est-ce qu’une phrase ?

Est-ce que c’est une catégorie qui justifie que la grammaire soit ainsi faite.

Chomsky par exemple justifie le domaine de la phrase. La phrase est défini par un ensemble de contraintes.

Quelques exemples : le phénomène d’accord du genre

{elle}

1) a.Marie est petite / *petit

« Petit » serait une erreur.

b.Marie vient de naître. Elle est petite. Il est petit.

Peut être correct avec le bon scénario.

La contrainte qui intervient n’est pas de même nature que la contrainte « Marie est petit » où il n’y avait pas besoin de remédier par une situation.

Cet exemple peut nous montrer qu’on peut faire une distinction entre grammaire de la phrase et grammaire du discours. a= grammaire phrase/ b=gram discours.

2) a.Marie avait juré aux enfants d’être active/ *actifs

b.Les enfants protestent : Marie leur avait juré d’être active/ *actifs

« Jurer » est un verbe de contrôle sujet. Tout prédicat a un sujet en grammaire générative. « Suggérer » est un verbe à contrôle objet.

« jurer » est un verbe à contrôle sujet. Une propriété relative à la valeur de la phrases.

Important= la relation de contrôle.

Dans b) je crée un contexte un discursif et on voit que le contexte n’a pas d’effet sur l’acceptabilité.

3)a. Marie souhaite que Jean {*part/parte}

Une dépendance entre le verbe et le sujet.

b. Marie espère que Jean {partira/parte*} (cette fois= indicatif)

c. Marie exprime son souhait le plus cher : que Jean parte/*partira

d. Marie exprime son espoir le plus fou : que Jean parte/ *partira

Avec c et d = comme si on était dans une phrase du type : c’est [ que …soit….] qui est le … de Paul.

On voit bien dans ces exemples que le contexte discursif n’influe pas sur l’acceptabilité des phrases.

Dans a et b, la phrase est sujette au principe syntaxique.

Il est intéressant de séparer les domaines de la grammaire de la phrase de celui du discours.

Co Vet :

Charlie Brown courait à toute vitesse :

a. Il était un pirate désormais et il serrait son butin contre lui. (devient acceptable, le « il, à partir du moment où on a recourt au point de vue interne.

b. c’était un pirate…

Ainsi contrairement aux apparences, « il était un pirate » peut continuer la phrase de manière correcte.

Le discursif a ici une influence sur l’acceptabilité de la phrase.

Mais on a pu voir précédemment qu’il y a un nombre de règles qui ne peuvent s’observer au niveau de la phrase.

Qu’est-ce qu’on fait au-delà de phrase et comment on relie la phrase au discours ? Voilà tout le problème du cours.

On ne peut pas parler de grammaire du discours sans certainement renier la notion de phrase au final.

Comment faire le lien avec le discours quand on est du point de vue de la syntaxe et de la phrase ?

Une théorie qui représente la grammaire de la phrase : la grammaire générative.

Elle s’occupe de dégager les contraintes, les mécanismes qui constituent les phrases et qui sont responsables des effets interprétatifs qui en résultent.

D’un autre côté il y a ceux qui s’occupent du discours. En ddle, le discours est très important, la fonction communicative du langage.

En quelque sorte Chomsky nie la fonction centrale du langage. Il ne sert pas uniquement à communiquer.

Donc une perspective différente.

DDLE> vers une didactique fonctionnaliste. Insiste beaucoup sur le fait que les frontières de la phrase tuent la pensée// pareil pour la traduction.

(5) Il n’y avait rien dans la maison

a. Marie avait faim mais […]

b. La police pouvait fouiller tant qu’elle voulait […]

Le « rien » dans la maison n’est plus du tout le même.

(6) Why was my friendship with Bobby restricted to walking to and from school ?

a) Being a child, I had a child’s intolerance of mystery and vagueness, so I kept after mu mother relentlersly.

b)To this day, various mysteries of my childhood remain unsolved.

Dans a la question émane de l’enfant qu’il était; alors que dans b c’est l’adulte.

Une phrase ne peut s’intéresser que dans son contexte.

D’autres exemples, où une phrase prise isolément peut être très difficile à interpréter.

(7) a.Il a posé la main velue sur le piano.

b.Il s’est cassée la main velue.

« La » a valeur de possessif.// inaléniable

(8) Il a posé sa main velue sur le piano.

(9) Il a posé la main droite/ gauche sur le piano.

Donc une présupposition associée à ces phrases. Que dans tout humain, il y a mains, pieds, nez…

On peut créer ces catégories, elles sont rattachées à la dimension contextuelle. Malgré ce rapport au contexte, on peut envisager derrière tout ça des structures, que les mains correspondent à tel type d’objet précis allié à une structure.

Quand on enregistre quelqu’un : on n’entend pas non plus les limites des phrases.

On pourrait s’appuyer dessus pour dire que la phrase est un artefact, un produit des linguistes.

Ce cours pour montrer qu’il y a deux points de vue différent : la syntaxe générative et de l’autre côté la didactique fonctionnaliste.

Le problème de la variation, comment on peut rendre compte des variations.

D’une part des contraintes qui sont présentes dans toutes les langues : une grammaire universelle. Et de l’autre côté des grammaires qui varient.

Sur les propriétés constantes, tout le monde n’est pas d’accord :

Pour Chomsky= problème formel// lié aux modulations de la cognition. Différents logiciels, un logiciel qui rend compte des sons, un qui rend compte de la vue, un du langage

Pour d’autres= problème lié à la construction humaine, il n’y aurait pas de module spécifique au langage// vers une approche communicationnelle.

Mais très difficile de répondre à ces questions, il faut un très fort recul qu’un semestre ne permet pas.

Par contre, concernant la variation plus de questionnement,

Chomsky a proposé de « paramétriser » la grammaire universelle.

Certaines classes peuvent avoir deux valeurs.

Pour Chomsky l’enfant nait avec des propriétés qui ont des valeurs qui ne sont pas paramétrés. Ensuite, il va entendre de la langue L qui va lui faire fixer ses paramètres. Explication interne des variations.

Possible aussi d’expliquer que la variation vient du lexique lui-même. Des problèmes de difficulté de combinaisons. Une autre explication interne des variations.

Voir le polycopié travail à fournir : tout ce qui tourne autour des pronoms tourne autour de notre sujet sauf « se ».

Pour DDLE, un dossier avec comme point de départ un point de vue contrastif se prête particulièrement bien à notre dossier.

Ou alors possibilité d’une optique plus épistémologique ou théorique. Critique d’une notion à travers plusieurs textes.

Différents points qui seront abordés pendant le cours :

Les termes d’injures du genre « l’imbécile, l’idiot, l’affreux »

L’honorificité et la politesse : leur source est très intéressante, quels pronoms on utilise> quelles relations phrases discours, d’où vient l’effet déshonorifiant au niveau grammatical. Pourquoi tu dévalorise alors que vous valorise ?

Pourquoi la forme « vous » favorise l’honorificité.

La déixis. Les démonstratifs. Pourtant ces démonstratifs sont très différents d’une langue à l’autre. Comparer deux langues l’une avec l’autre.

L’article défini.Variation d’une langue à l’autre. L’indéfinitude/ la définitude. Comment est-ce qu’on les marque ?

La pragmatique recouvre un certain nombre de question. Nous allons commencer lors de ce cours à balayer plusieurs de ces champs. (les différents domaines de la pragmatique).

Dans une seconde partie, nous étudierons certains cas et étudierons les relations entre notions et discours.

Et pour conclure, une réflexion sur la question « certaines langues sont-elles plus pragmatiques que d’autres »

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